Crowdfunding : la success story du 1er jeans français

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Le jeans revient à sa source

Selon le 2ème baromètre de la Finance Participative réalisé par KPMG (entreprise leader en audit et conseil) et l’association Financement Participatif, le crowdfunding a progressé de 50% entre 2016 et 2017. Déjà entre 2015 et 2016, la forte croissance du financement participatif (40%) avait permis de collecter presque 234 millions d’euros. Zoom sur un jeans français écologique qui a su très rapidement convaincre les crowdfunders.

Jeans Dao DenimLin

Fabriqué à partir de lin (97%) et d’élasthanne (3%), ce jean d’innovation française utilise une fibre oubliée qui pousse naturellement dans le nord de la France et qui, contrairement au coton, n’a besoin que de pluie pour croître : le lin. Bon à savoir, pour la fabrication de seulement 1 kg de coton, ce sont entre 5 000 et 10 000 litres d’eau qui sont nécessaires, sans parler des coûts de transports, de la pollution…

1ère exportatrice de lin au monde, 60% sur les 80% provenant d’Europe, la France possède un secteur à l’immense potentiel. Bio-sourcé (obtenu à partir de de matières premières renouvelables issues de la biomasse), produit en France, très léger, incassable et aussi souple que le carbone, le lin est aussi une solution d’avenir pour le textile mais aussi les fibres hautes performances utilisées dans les industries automobiles et aéronautiques notamment.

Une fabrication 100% française (culture, teinture, tissage et fabrication) qui privilégie les circuits courts avec des partenaires implantés à moins de 4 h de la jeune start-up basée à Nancy, voilà certainement ce qui a fait le succès de ce jeans écologique.

L’objectif de Dao DenimLin à fin mars 2018 (J – 30) sur la plate-forme européenne de crowdfunding ulule est largement atteint : 500% des objectifs. 2 jours ont suffit pour atteindre l’objectif initial de 13 500 €. La collection suivante de jeans et tee-shirts est sur le grill grâce au succès fulgurant du financement participatif.

 

Le crowdfunding, un nouveau moyen de financer un projet…

Qu’elles financent un projet en échange d’un don avec ou sans contrepartie (ou récompense), d’un prêt (avec ou sans intérêts) ou encore par souscription de titres financiers, les plate-formes de crowdfunding doivent pour exercer obligatoirement s’immatriculer auprès de l’ORIAS en tant qu’IFP (Intermédiaire en Financement Participatif), que CIP (Conseiller en Investissement Participatif) ou PSI (Prestataire en Services d’Investissement). Si la majorité des plate-formes sont généralistes, d’autres sont spécialisées dans le développement durable : Babyloan, Bluebees, Ecobole, Enerfip, Lendosphère, Lumo, Miimosa sont spécialisés dans la transition énergétique.

Comptant une soixantaine de plate-formes IFP et une trentaine de CIP, la France offre aujourd’hui de belles opportunités aux jeunes entrepreneurs, créateurs, artistes, associations, repreneurs… ne disposant pas des fonds nécessaires, ayant un subi un refus de leur banque ou qui préfèrent simplement cette solution ‘large public’ (‘crowd’ en anglais = foule et ‘funding’ = financement) pour développer un projet qui leur tient à cœur.

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